Avec plus de 135.000 magasins de détail à l’arrêt total en France pendant plus de 2 mois au printemps 2020, le secteur de la Distribution traverse une période absolument inédite,dont les conséquences vont être indubitablement majeures et long terme, impactant l’ensemble des 3,5 millions de femmes et d’hommes qui travaillent dans ce secteur en France (10% des salarié.e.s français.e.s), 2 millions pour le seul commerce de détail.
Le secteur de la distribution dans son ensemble est durablement touché (mettons de côté l’effet de report très court terme qui bénéficie durant le confinement à la distribution alimentaire).
Pour autant nous n’aborderons ici ni les effets très court-termistes de la consommation en sortie de confinement, ni les projections sur le très long terme, afin de nous concentrer de manière très pragmatique sur les enjeux de cette crise à moyen terme, dans une volonté d’apporter des pistes de travail aux acteurs de la Distribution en France.
Sans optimisme béat, mais en montrant qu’il existe de réelles raisons d’espérer pour un secteur de la Distribution renouant avec la création de valeur, en appréhendant les nouvelles règles du jeu qui se dessinent.
L’optimisme repose sur une forme de déni, alors que l’espérance est une victoire sur le désespoir – Georges Bernanos
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