Boostez les performances de planification de votre chaîne d’approvisionnement

Pour plus de réactivité, les entreprises ont besoin de reconfigurer radicalement, via les nouvelles offres technologiques, la planification de leurs chaînes d’approvisionnement. Bienvenue dans le monde du Supply Chain Planning 4.0.

Dans un monde qui bouge très vite, la transformation est la norme. Les entreprises qui produisent doivent s’assurer que leurs systèmes de planification de leurs chaînes d’approvisionnement (SCP) sont suffisamment flexibles. Pour leurs permettre de naviguer dans les complexités de ce monde en mutation, en particulier à l’ère de la numérisation.

Malheureusement, de nombreuses entreprises sont restées « rudimentaires » en matière de planification de leur chaîne d’approvisionnement. Elles réduisent significativement leur efficacité opérationnelle et nuisent de facto à leur performance financière.

SCP 4.0 promet une configuration allégée, réactive et numérisée qui favorise les décisions commerciales axées sur l’analyse des données. Ce système d’information repose sur une organisation agile soutenue par un paysage logiciel interconnecté. Il offre une visibilité précise des flux de l’amont à l’aval en temps réel. Cette promesse s’accompagne d’une batterie d’outils d’analyse qui facilitent la mise à disposition de prévisions précises et offre une visualisation des scénarios de planification plus efficace, garantissant une prise de décision rapide et éclairée.

Majoritairement nos clients connaissent leurs points de douleur

En termes simples, le but de la planification de la chaîne d’approvisionnement est d’estimer avec précision les besoins des clients et de s’assurer qu’ils reçoivent le bon produit, via le bon canal, dans la bonne quantité au bon moment.

Nous avons identifié un certain nombre de facteurs qui mettent à l’épreuve ces cycles d’approvisionnement dans l’environnement chahuté actuel :

  • il s’agit de la mondialisation, la tendance à la personnalisation,
  • l’incertitude politique et économique,
  • les modèles commerciaux perturbateurs et les technologies innovantes telles que l’intelligence artificielle,
  • la réalité augmentée, l’impression 3D, la robotique et l’Internet des objets.

Tous ces facteurs appellent à plus d’agilité, de réactivité et d’adaptabilité de la part des entreprises. En outre, les exigences croissantes des clients et l’évolution rapide des goûts sont à l’origine de la complexité, de la volatilité et de l’incertitude, mettant les chaînes d’approvisionnement sous pression.

La planification de la demande a été le domaine le plus souvent identifié lors de nos missions comme nécessitant le plus d’améliorations. Le processus de planification de la demande se déroule généralement au niveau local pour s’assurer de la proximité avec les marchés. Mais cela conduit à des variations, à une complexité et à des prévisions de demande médiocres. Les entreprises ont vraiment besoin de bâtir des convictions et une philosophie de planification évolutive et adaptable, associée à un degré élevé de maturité des processus et de l’organisation.

La planification des ventes et des opérations (S&OP) représente le pont entre les domaines de la demande et de l’offre. Il agit comme le pivot d’un bon processus de chaîne d’approvisionnement et est en grande partie influencé par la qualité de la planification de la demande. Selon nos experts, S&OP est moins un problème que la planification de la demande : plus mature, le S&OP fonctionne aujourd’hui correctement et le processus s’est standardisé au sein des entreprises même si cela reste un domaine d’intervention qui semble sans limites à en croire le nombre de missions réalisées au fil des décennies…

Par rapport à la planification de la demande et au S&OP, la planification de la production est généralement plus standardisée entre les organisations et fonctionne relativement bien. C’est le résultat des efforts d’amélioration continue qui ont été faits au sein des entreprises. Néanmoins, avec l’arrivée de l’Industrie 4.0, la planification de la production est un domaine qui est également remis en question pour accroître encore son efficacité.

Nous pensons donc que les entreprises doivent mettre à jour leurs systèmes actuels de planification de la chaîne d’approvisionnement pour coller aux évolutions commerciales rapides des marchés et pour bénéficier des technologies modernes qui leur permettront de rester compétitifs.

La décennie précédente était celle des ERP qui ont permis une première étape vers une meilleure planification des chaines d’approvisionnement. Dans l’ensemble, nos clients ont acheté des solutions sur étagère auprès de fournisseurs de progiciels comme SAP. Cela impliquait un investissement majeur et un degré élevé de personnalisation pour bien s’adapter aux particularités de chaque marché. Bien que cela ait permis de répondre aux besoins de l’époque, cette vague des ERP a également apporté son lot de rigidité :  En rendant difficile l’adaptation des systèmes aux besoins de l’entreprise en constante évolution. Comme de nouvelles technologies sont apparues au fil des ans grâce aux percées numériques. Le niveau de numérisation est resté plutôt bas dans l’ensemble.

Cependant, les responsables de la chaîne d’approvisionnement des différentes industries et zones géographiques sont bien conscients des avantages qu’apporte la numérisation. Ils sont convaincus de son impact dans des domaines tels que :

  • la réduction des ruptures de stock,
  • la réduction du nombre de changements de planification à court terme,
  • la réduction des délais et
  • l’augmentation de la précision des prévisions.

La numérisation, véritable ADN de onepoint, est un domaine qui verra des investissements importants dans les années à venir.

Notre expérience auprès des entreprises engagées dans la transformation montre clairement qu’une approche « business-as-usual » de la planification de la chaîne d’approvisionnement conduit à des inefficacités opérationnelles majeures que l’on commence à quantifier. Les entreprises souffrent de mauvaises prévisions et de nombreux changements de planification à court terme qui plombent leur besoin en fonds de roulement.

Ces pratiques obsolètes sont également à l’origine de stocks importants dans certaines zones et de ruptures de stock dans d’autres. Ces inefficacités opérationnelles nuisent à la performance financière globale et se traduisent par un fonds de roulement élevé, des coûts logistiques trop importants et une baisse des revenus. On retrouve le triptyque de la supply chain (cash, coûts, clients) et la volonté de chaque entreprise d’en trouver l’optimum en fonction de son marché.

Face à ces défis, les entreprises ont besoin, plus que de changements incrémentaux, d’une transformation en rupture vers un SCP 4.0. Cela implique une approche intégrée englobant une vision transformationnelle, des processus Lean, une organisation agile et un paysage numérique interconnecté.

Comment mieux planifier sa chaîne d’approvisionnement ?

Quatre tendances façonnent actuellement le paysage de la planification de la chaîne d’approvisionnement. Elles sont à la base des réflexions que mènent les entreprises en quête d’agilité et à l’écoute des technologies numériques qui changent la donne.

1 – Intégrer les différents horizons de planification

Une nouvelle tendance majeure en la matière est la fusion des horizons temporels pour mieux planifier la chaîne d’approvisionnement. Il s’agit de sortir d’une approche de la planification en silo, où les entreprises s’appuient sur des dispositifs différents pour planifier à long, moyen et court terme. Intégrer les différents horizons de planification signifie combiner les entrées de différentes fonctions dans une solution de planification unique, englobant la planification de la demande, le S&OP, les finances et la planification. L’entreprise peut alors facilement effectuer un zoom avant et arrière d’un plan à court terme plus détaillé à un plan à plus long terme moins détaillé.

Cette approche permet de travailler sur un référentiel de données unique et partagée et renforce le lien entre la planification stratégique à long terme, la planification financière à moyen terme et la planification opérationnelle au jour le jour. Entre autres avantages, cette intégration des horizons permet une planification plus robuste, réduit le décalage entre les parties prenantes et offre une plus grande transparence.

2 – Intensifier le mode collaboratif

La planification collaborative implique de nommer un planificateur collaboratif ou un planificateur de réseau c.-à-d. une personne chargée de superviser les opérations de configuration des chaînes d’approvisionnement interconnectées des fournisseurs de l’entreprise et de l’entreprise elle-même. Cela fournit une vue de bout en bout de la chaîne d’approvisionnement, permettant aux entreprises de répondre avec précision aux demandes des clients et de maximiser l’utilisation des capacités.

3 – Scénariser l’équilibre entre l’offre et la demande par la technologie

Cette tendance implique des processus de planification innovants qui utilisent des capacités avancées de planification de scénarios. Dans ces processus, les planificateurs utilisent un optimiseur c.-à-d. un algorithme avancé qui calcule la meilleure façon d’équilibrer l’offre et la demande, plutôt que de se concentrer uniquement sur des scénarios réalisables. Le scénario optimal est basé sur des données de chaîne d’approvisionnement à jour et des contraintes de capacité de production, qui sont introduites dans le système de planification. Un optimiseur de ce type facilite la planification agile et réactive, qui à son tour améliore l’utilisation de la capacité et minimise les stocks.

4 – Analyser la donnée pour mieux prévoir la demande

Un nombre croissant d’entreprises se tournent vers la détection de la demande, une méthode d’analyse de prévision à court terme qui combine des données transactionnelles internes historiques avec des données externes (par exemple, des rapports météorologiques et marketing) pour prédire la demande dans le futur proche. La détection de la demande fournit une prévision plus précise de la demande de base. Cela réduit également le nombre de changements de planification à court terme et entraîne une baisse des déchets d’exploitation et des stocks. En fin de compte, cela augmente la satisfaction des clients et les performances de l’entreprise.

 

Chez onepoint, nous examinons certaines des dernières tendances observées dans la planification de la chaîne d’approvisionnement.

Nous identifions quatre tendances clés :

  • l’intégration d’horizons de planification auparavant séparés,
  • la nomination par les entreprises d’un planificateur collaboratif pour superviser les chaînes d’approvisionnement interconnectées des fournisseurs à l’entreprise elle-même,
  • l’utilisation d’outils de planification de scénarios, et
  • l’utilisation de l’analyse des données pour mieux prévoir la demande.

Sur la base de nos expériences, nous présentons une approche pratique et simple en trois phases pour améliorer les performances de planification de votre chaîne d’approvisionnement.

  • analyser votre fonctionnement actuel,
  • bâtir la vision (processus cibles, organisation et outils),
  • puis la mettre en œuvre.

Enfin, nous vous proposons un business case pour exécuter la transformation de votre chaîne d’approvisionnement (coûts et gains tangibles et intangibles). En général, nous prévoyons un retour sur investissement moyen compris entre deux et quatre ans.

Les gains intangibles touchent à :

  • la satisfaction des employés,
  • une meilleure utilisation des CAPEX et
  • une plus grande agilité de la chaîne d’approvisionnement.

La mise en œuvre de ce type de transformation est un processus nécessaire et payant.

Auteur : onepoint

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