La transition vers le Cloud conduit à des transformations importantes et impacte profondément l’architecture des applications, la sécurité mais également les organisations et les process.
Deux visions de la transformation s’opposent :
Le Cloud comme une simple extension de l’infrastructure interne
La première consiste à voir la transformation comme purement technique et à considérer le Cloud comme une simple extension de l’infrastructure interne offrant une capacité supplémentaire en cas de besoin mais sans changer l’organisation ni les process existants.
Cette approche, assez peu impactante pour l’entreprise, ne permet pas de gagner significativement en agilité ni de tirer pleinement parti de la valeur ajoutée des services proposés par les plateformes Cloud. En effet les lourdeurs et les délais importants traditionnellement constatés pour traiter les demandes relatives aux infrastructures sont essentiellement dus aux process et non aux actes techniques.
C’est l’approche en général adoptée, lorsque le sponsor de la transformation se situe au niveau des équipes de production et de gestion des infrastructures.
Le Cloud comme un nouvel environnement indépendant
La seconde consiste à aborder la transformation sous un angle global en considérant le Cloud comme un nouvel environnement indépendant et à définir l’organisation, les process, les architectures et les règles de sécurité afin de pouvoir tirer pleinement parti des nouvelles possibilités apportées par l’usage des services Cloud.
En effet, ces changements d’organisation et de process visent essentiellement à rendre les équipes projets autonomes et leur permettre de gérer en mode Self-Services les environnements projets, les infrastructures cloud étant virtualisées et pouvant être totalement gérées avec un simple Navigateur Web.