Quelle place occupera la technologie dans le progrès de demain ?

A condition qu’elle soit positive, humaine et profite au plus grand nombre, la technologie peut être au centre du « mortier sociétal ». Le numérique, par exemple, peut ainsi servir à l’innovation pédagogique pour développer et nourrir des communautés apprenantes afin de s’entraider, d’apprendre à apprendre, de coopérer et de relever les défis locaux comme globaux.

 

Découvrez le billet de Muriel Touaty – Partner, Education, Innovation

L’humain au service de l’humain

Ainsi, pour retrouver le temps de vivre, il nous faut redéfinir les fondamentaux du progrès humain au profit d’un développement humain durable par l’intermédiaire de nos intelligences croisées et solidaires, mais également par l’interdisciplinarité et la transversalité. En d’autres mots : partir de l’humain au service de l’humain. Il apparait alors d’autant plus important de réinsérer les nouvelles technologies dans leur contexte socio-économique et de questionner l’idéologie dont elles sont porteuses afin de reprendre la main sur le futur désirable.

Hors des injonctions d’innovation et des discours messianiques qui accompagnent le développement des technologies, il est urgent de débattre de ces questions afin de contribuer à la définition du bien commun et du bien-vivre avec les technologies sans en être esclave. C’est à ce prix que l’humain pourra conduire de façon éclairée et responsable le développement d’une techno-civilisation ouvrant la voie à un humanisme renouvelé et au service des générations futures. Notre devenir ne doit pas être la résultante de logiques financières et de puissance hors de contrôle, ni dépendre de dictatures technico-économiques.

Celles-ci ignorent le principe de précaution et sont rarement synonymes de progrès social et politique. C’est une grande question morale, peut-être la plus grande de notre époque. L’innovation technologique, dont la vocation originelle est d’apporter des outils pour améliorer la condition humaine, ne crée plus les conditions du progrès qu’elle devait pourtant accompagner.

La science et la technologie doivent agir comme vecteurs de progrès au service de l’Humain, et non le contraire, avec des technologies parfaitement maîtrisées et profondément éthiques.

La transformation consiste à changer dans un premier temps de modèle mental individuel et collectif. Le principal défi aujourd’hui est d’allier sereinement la supra-vitesse exigée d’une société qui vit à toute allure avec la qualité humaine de nos organisations et nos aspirations à reprendre en main notre temporalité.

Ainsi le moment de travailler sur nos émotions, nos intuitions, est (enfin) arrivé, en assumant l’authenticité de notre condition humaine dans le but d’appréhender et d’anticiper efficacement ces mutations.

Un moyen et non une finalité

Onepoint est le modèle exemplaire d’une entreprise qui sait allier le Progrès et la Technologie. Vivant au quotidien la technologie comme moyen et non comme une finalité, c’est sur la qualité humaine de son organisation que onepoint œuvre sans relâche et avec abnégation. Architecte des grandes transformations, nous voyons en ces transformations un formidable levier pour mener sereinement nos collaborateurs aux transitions qui s’invitent à nous.  Le progrès, Humain et Culturel, pour tous et partagé par tous grâce à l’apprentissage des  technologies, maitrisée et conscientisées.

Auteur : Muriel Touaty

Partner éducation - recherche & innovation