Pour être au rendez-vous de ces nouveaux espoirs qu’elles suscitent, elles vont devoir néanmoins relever un défi important autour du crédit sur le temps court.
Il va leur falloir concilier des objectifs parfois contradictoires. Elles doivent en effet faire la preuve qu’elles sont en soutien financier de leurs clients sur des volumes et des montants sans précédents générés par cette crise. Cela les oblige à repenser leurs dispositifs de maîtrise et de pilotage des risques, tout en cherchant à aller vers davantage de simplicité administrative pour le client.
Sur le temps long, le principal défi des banques de détail sera de rendre réellement effectives certaines transformations majeures qu’elles avaient initiées avant la crise mais que celle-ci rend désormais incontournables.
Ces transformations à opérer portent à la fois sur le modèle relationnel de la banque avec ses clients mais également sur son modèle économique.
Pour la transformation de leur modèle relationnel, les banques vont pouvoir tirer parti à la fois des attentes de proximité et de l’adoption des usages digitaux que la période de confinement a particulièrement renforcées chez leurs clients Particuliers 1, Professionnels comme Entreprises.
Le modèle économique devra, quant à lui, évoluer pour pouvoir supporter les conséquences financières de la crise et intégrer les exigences sociétales et environnementales des consommateurs qui ont elles aussi été exacerbées par la crise.
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Auteurs :
Dominique Barrière – PARTNER
Benoit Heitz – PARTNER
Laurent Hellé – PARTNER
Eric Parmentier – PARTNER
