La performance en termes de maintenance industrielle réside dans la recherche d’un optimum entre disponibilité des équipements, rentabilité des capitaux engagés et coûts de maintenance.
Cet optimum se décline en leviers que l’on peut distinguer selon trois niveaux ; stratégique, tactique et opérationnel.
À cheval entre la stratégie et la tactique, la refonte des politiques et des choix de maintenance passe par :
Améliorer la productivité et la disponibilité des équipements, renforcer la qualité des produits et la sécurité des hommes, réduire les coûts de possession, développer la durée de vie des installations, fluidifier les opérations et accélérer les prises de décision fixent les objectifs.
Fédérer et prioriser les actions de progrès et donner le juste poids aux hommes et aux organisations permet de choisir et mettre en place la démarche de progrès qui fera évoluer la performance de l’ensemble des acteurs de la maintenance et réussir dans la durée en assurant la robustesse de la mise en œuvre.
Cet axe est perçu comme un levier de compétitivité durable par de nombreux groupes appartenant à des secteurs industriels variés (bien d’équipement, grande consommation, transport, aéronautique, pharmacie, énergie, etc.) qui souhaitent réduire leurs stocks tout en maintenant le niveau de service perçu par leurs clients
Les entreprises font face à des enjeux importants de production sur de larges horizons de temps. Ces engagements doivent être remplis dans le respect des exigences de qualité, de sécurité sous contrainte économique.
La politique de maintenance a un rôle déterminant dans l’atteinte de ces objectifs et permet de relever à la fois des défis technico-économiques, sociaux et environnementaux.
- Elle offre des opportunités de capitalisation des savoir-faire, de gestion du management de terrain.
- Elle permet de rendre robustes les interfaces entre les différentes Directions parties prenantes, de mesurer la performance globale et de collaborer aux plans de progrès priorisés et partagés.