Et si le biomimétisme était la réponse aux enjeux de transition écologique ?

Changements climatiques, crise COVID, guerre en Ukraine, tensions géopolitiques… Le contexte est marqué en France par l’incertitude et une certaine forme de chaos. En outre, le modèle économique qui nous a permis de connaitre ces dernières décennies un développement inédit est remis en cause.

 

Réchauffement climatique, épuisement des ressources appellent à la fin de l’insouciance et de l’abondance, et une sobriété nécessaire, premier grand jalon d’un changement profond de modèle.

 

Dans cette nécessaire révolution, c’est toute la chaine de valeur productive qui doit faire sa transition écologique

 

Et si le biomimétisme était la réponse aux enjeux de transition écologique ?

 

Le biomimétisme où comment innover en s’inspirant du vivant

C’est là où remettre le biomimétisme dont on en parle depuis plus de 25 ans au cœur des réflexions des entreprises, maillon essentiel de notre économie, reprend tout son sens.

De quoi parle-t-on ? Le concept de biomimétisme repose sur une idée simple. Les êtres vivants maîtrisent leur durabilité. Ils le font au sein du système Terre depuis 3,8 milliards d’années avec résilience, ingéniosité et coopération. Alors pourquoi ne pas s’inspirer d’eux ?

Selon Janine Benyus qui en 1997 à rafraîchit le concept d‘Otto Schmitt et surtout y introduit la notion d’innovations durables inspirées du vivant, l’inspiration peut se faire à 3 niveaux :

  • Premier niveau celui de la forme, qui reste le plus exploré aujourd’hui : les ailes de l’airbus, le nez du TGV, les pales des éoliennes, souvent des améliorations en vue de réduire les dépenses énergétiques ou la toxicité.
  • Deuxième niveau celui des matériaux: la soie du fil d’araignée dix fois plus solide que le Kevlar et fantastiquement extensible, la feuille de lotus qui fait glisser la goutte de pluie pour que la photosynthèse soit parfaite, le mycélium, nettoyant naturel, isolant acoustique et thermique, biodégradable et neutre en carbone, néocuir remarquable (un biomatériau de 3e génération) qui remplace le daim, le plastique et peut constituer un emballage recyclable. Les cas d’usages de ce deuxième niveau ont explosé ces dernières années, portés par les designers et architectes, dans des secteurs aussi variés que le bâtiment, le luxe, la médecine, la fashion…
  • Enfin le troisième niveau, inspiré par les écosystèmes, s’intéresse aux relations entre espèces, à la cocréation, à la coopération qui peut toucher les flux de matière, d’énergie, d’information mais également les modes de management.

Autant d’invention que nous regardons désormais d’un œil neuf plus comme un enfant mais comme un ingénieur, un styliste, un dentiste et aussi en consultant en transformation d’entreprise.

Ce qui était exceptionnel prend une toute autre dimension aujourd’hui : enjeux climatiques, nouvelles attentes consommateurs, réduction des déchets, des matériaux carbonés et lourds, des énergies fossiles qui appellent à réconcilier la technologie et l’écologie, et inversement.

Le biomimétisme est une filière d’excellence scientifique, académique et industrielle

Nous en sommes encore à l’adolescence de ce processus créatif unique, interdisciplinaire passionnant mêlant la nature, l’innovation et la technologie.

L’approche a fait des émules et le biomimétisme continue à progresser. 2 millions d’emplois outre atlantique devraient être créés d’ici 2030 et peser 420 milliards de dollars. Certains pays se sont dotés de centres de R&D ambitieux. En Europe, l’Allemagne est à la pointe de la recherche biomimétique. Depuis les années 2000, une dizaine de réseaux de compétences se sont développés sur son territoire.

Le biomimétisme est un gisement de renouveau industriel, énergétique et écologique.

En France, nous avons tous les atouts pour être un acteur majeur du biomimétisme qui est un gisement de renouveau industriel, énergétique et écologique :

  • Deuxième réserve mondiale en biodiversité ;
  • De nombreuses start-up dont le financement global dépasse les 500 millions d’euros depuis 2014 ;
  • Un réseau de compétences académiques reconnu au niveau international avec notamment l’ENSCIc (école nationale de création industrielle de Paris) et l’Université de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) ;
  • Mais aussi des livres, films, brevets, salon comme l’incontournable Biomim’Expo (7ème édition en 2022), se multiplient ;
  • Et d’une capacité industrielle et entrepreneuriale de premier plan en recherche et innovation.

Dans ce sens la France peut et doit se doter d’un programme de biomimétisme stratégique et ambitieux.

Onepoint acteur du biomimétisme et de l’innovation bio-inspirée

Dans le cadre de son investissement RSE, onepoint n’a pas attendu pour accélérer sur l’innovation bio-inspirée. En effet, depuis 20 ans maintenant nous innovons aux côtés de nos clients sur leurs produits, leurs services et leurs locaux, entre autres. Un collectif d’une cinquantaine de chercheurs et près de trois mille consultants et développeurs multidisciplinaires sont prêts à vous accompagner :

  • En sciences neurocognitives,
  • En data science, prospective et ethnologie,
  • En biomimétique

Pourquoi ? Pour que les réflexions des organisations et industriels sur de nouveaux matériaux résistants, de nouveaux produits ou services bio-inspirés puissent être développés et passés à une plus grande échelle. Et que l’on arrive ensemble à passer du design expérimental au design commercialisable et fassions de la filière biomimétisme un fleuron national.

Onepoint est partenaire officielle de la Biomim’Expo Saison 7 qui se tiendra les 25 et 26 octobre 2022 à la Cité des Sciences sous le haut patronage d’Emmanuel Macron.

Sans aucun autre équivalent mondial, Biomim’expo est l’événement référent sur le biomimétisme et la bio-inspiration qui rassemble experts et acteurs de toutes les disciplines scientifiques et dans tous les secteurs d’activités.

Auteur : Laetitia Pfeiffer

Partner stratégie digitale & innovation durable