L’assurance emprunteur est au cœur des enjeux parlementaires

En ce début d’année 2022 le projet est de permettre la résiliation annuelle à n’importe quel moment de la vie du contrat.

Simplifier les modalités de changement d’assureur est en ligne de mire

L’idée n’est pas nouvelle permettre aux ménages de faire des économies. Depuis 10 ans les textes s’enchainent (lois Lagarde, Hamon et Bourquin) pour tenter de fluidifier le marché, développer la concurrence et rendre du pouvoir d’achat aux emprunteurs.

Malgré toutes ces tentatives de réformes, les banques continuent de se tailler la part du lion avec 85% de part de marché.

Les assureurs alternatifs ont fait de la résiliation infra annuelle une mesure totem. Après moult rebondissements, il est fort probable que la mesure soit votée.

Onepoint a effectué une analyse comparative entre les produits bancaires et les produits des assureurs alternatifs qui nuancent les écarts de tarif dont le marché entretient le bruit :

  • Les assureurs alternatifs se basent sur une très forte individualisation du risque. A ce titre, fumer coûte cher puisque la prime augmente en règle générale de 50%. De plus pratiquer certains sports (parachutisme, sports de combat …) les exclura des contrats les plus compétitifs. Globalement gare aux exclusions et pathologies qui font exploser le prix des contrats.
  • Les cadres jeunes (<35 ans) sont la cible privilégiée des assureurs alternatifs. Ils peuvent escompter 50% d’économie
  • Pour un fumeur, les contrats banque deviennent compétitifs à partir de 40 ans
  • Pour un non-fumeur, les banques sont compétitives à partir de 50 ans

Nous notons également que la difficulté de collecte des informations nécessaires au changement de contrat (date anniversaire, capital restant dû à la date anniversaire) demeure des freins significatifs au changement de contrat. Le régulateur doit également s’emparer de ce sujet.

Auteur : onepoint

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