Dans une interview exclusive sur BFM Business, Nicolas Gaudemet, Partner Médias & industries créatives, et Chief AI Officer de Onepoint revient sur les opportunités et les menaces entourant la relation entre intelligence artificielle et les grands médias.
Le développement de l’utilisation de l’intelligence artificielle générative commence à impacter l’ensemble des secteurs d’activité. Le monde des médias ne fait pas exception. Dans ce domaine, les retombées de l’IA sont significatives. Notamment, une augmentation de la productivité des journalistes grâce à l’automatisation, libérant ainsi du temps pour des entretiens approfondis et des analyses pointues, qui restent du ressort de l’humain. Elle permet également une recherche d’informations plus rapide et efficace, en particulier dans l’accès aux archives digitalisées. Un bénéfice que nous expérimentons nous-mêmes en interne, tout comme nos clients, grâce à Neo, l’assistant IA créé par Onepoint.
De plus, côté consommateur, l’IA ouvre une ère de l’ultra-personnalisation des contenus et des recommandations, pour une expérience utilisateur entièrement renouvelée.
Cependant, les préoccupations éthiques entourant l’IA ne doivent pas être occultées, et notamment la question des droits d’auteur. En effet 60% des journalistes interrogés, selon London School Economics, expriment des inquiétudes quant à l’éthique de l’IA. Ces derniers jours, de grands acteurs du monde des médias ont pourtant annoncé s’associer avec OpenAI. De tels accords recèlent une opportunité pour les intelligences artificielles génératives de s’appuyer sur des informations plus fiables et plus qualitatives afin de fournir des réponses à leurs utilisateurs. Avec des outils comme ChatGPT, utilisé par plus de 180 millions de personnes par mois, tout laisse à penser que s’ouvre une ère de l’information assistée par l’IA.
Retrouvez l’interview complète ci-dessous :