L’équipe design de Bordeaux fait le bilan : une année 2025 riche en innovations et en collaborations

En 2025, l’IA générative, l’accessibilité et l’éco-conception ont rythmé l’ensemble de nos missions. En accompagnant plus de vingt clients sur des enjeux liés au design, nous avons consolidé et affiné nos expertises sur ces thématiques. Que ce soit dans la banque, l’assurance ou le secteur public, nous avons su adapter ces approches aux besoins spécifiques de chaque client.

Nos chiffres clés sur 2025

  • 3 projets construits avec le Design System de l’État Français (DSFR), renforçant ainsi notre maitrise et participant à l’amélioration de l’accessibilité des services publics.

 

  • 9 formations et ateliers pratiques sur le numérique responsable (enjeux environnementaux et sociaux, accessibilité, éco-conception et inclusivité) animées dans l’année dans l’alignement des valeurs RSE de Onepoint.

 

  • 119 utilisateurs et utilisatrices rencontrés au travers des différents missions, garantissant des expériences conçus pour les usagers et asseyant notre expertise en User Research (recherche utilisateur).

 

  • Avec plus de 30 % d’appels d’offres gagnés, nous démontrons concrètement que le design est un atout stratégique dans les propositions commerciales. Loin d’être accessoire, il devient un argument décisif qui fait la différence. Un projet en vue ? Contactez-nous pour intégrer le design au cœur de votre démarche business.
  • Plus de 1000 maquettes produites au global : le design ne se résume pas aux maquettes, mais elles restent un support essentiel pour la conception.Maintenant revenons plus concrètement sur nos réalisations, nos défis et nos fiertés tournées vers nos 3 thématiques phares que sont L’IA générative, l’accessibilité et l’éco-conception.

L’IA comme levier de productivité : comment en tirer profit sans en devenir dépendant

L’arrivée de l’IA n’est plus une question, mais une évidence. Il devient donc essentiel d’en mesurer la valeur ajoutée, d’en cerner les limites et d’en analyser l’impact pour en faire un outil maîtrisé et responsable.

Si vous suivez un peu les avancées de l’IA, bon nombre d’outils émergent et se renforcent. Pour exploiter le plein potentiel de ces outils, certain(e)s d’entre nous se sont ravi(e)s à expérimenter et tester ces nouvelles propositions sur le marché afin d’en synthétiser le meilleur à exploiter pour nos missions et améliorer nos expertises en design.

Acquérir ces connaissances et cette expertise est une première étape, la partager au plus grand nombre est la seconde. C’est lors de l’évènement « Oui aux designs ! » organisé par Onepoint à Nantes, que Gary MESSENS a partagé la puissance et les limites de Figma Make pour construire un prototype interactif à partir d’un croquis.

Nous avions à cœur de sensibiliser aussi bien les étudiants en design que les professionnels confirmés : l’usage de l’IA ne remplacera pas notre métier, mais nous offrira l’opportunité de le réinventer. Il nous appartient de nous approprier ces nouveaux outils afin d’optimiser notre productivité au quotidien.

« L’IA ne remplacera pas les designers, mais les designers qui savent utiliser l’IA remplaceront ceux qui ne le font pas. »
Adapté de Sundar Pichai, CEO Google

Démo live « Comment prototyper avec Figma Make » lors de l’évènement « Oui aux designs ! » le 2 décembre 2025

Côté user research, Charlotte BARADAT et Noémie RIVIERE ont tiré parti de l’IA pour synthétiser les retours de tests utilisateur(rice)s chez leurs clients respectifs. Si cet outil permet un gain de temps précieux, il reste indispensable de relire et d’ajuster ses résultats car l’IA a ses limites. Par exemple, elle peut parfois ne pas identifier que deux formulations différentes expriment une même idée, et ainsi fausser la synthèse. Selon l’outil utilisé et le volume de données, il est parfois nécessaire de segmenter les demandes afin d’éviter que l’IA se noie dans l’information et ainsi, qu’elle produise un résultat trop superficiel, voire standardisé.

Si Charlotte et Noémie ont exploité l’IA pour analyser le présent, Gary l’a quant à lui mobilisée pour imaginer le futur en abordant une perspective du design le faisant sortir de sa zone de confort : le design prospectif, via la contribution à un ambitieux projet visant à imaginer la Cité Numérique de 2040 et à définir les actions concrètes à entreprendre dès aujourd’hui. L’IA a permis de créer des proto-personae (types de profils fictifs) enrichis, de concevoir un jeu de cartes prospectif pour des ateliers collaboratifs et des visuels facilitant la projection dans cet horizon 2040. Tout cela a permis de rendre tangibles des scénarii futurs et favoriser l’engagement des participant(e)s sur cette réflexion stratégique.

 

Jeu de cartes prospectif utilisé lors d’un atelier collaboratif, pour imaginer des futurs possibles pour la Cité Numérique de 2040

Au-delà des outils que nous utilisons, notre métier reste avant tout centré sur l’humain et ses besoins. C’est dans cet esprit que l’accessibilité demeure un pilier essentiel de nos pratique.

 

L’accessibilité, un engagement non négociable pour nous designers

Le 28 juin 2025 a été mis en place la nouvelle directive européenne « accessibilité » démontrant plus que jamais que l’accessibilité est un véritable enjeu et que nous ne devons plus la remettre à plus tard, peu importe le sujet, le client ou le support.

Bien que nous pensions que l’accessibilité se joue à 25% au niveau de la conception design, et 75% au niveau du développement, nous la portons systématiquement dans nos missions. Des choses simples à faire pour nous peuvent apporter beaucoup aux utilisateur(rice)s : comme vérifier le contraste suffisant entre les couleurs pour les personnes malvoyantes et daltoniennes, travailler les contenus et labels des boutons pour qu’ils soient compréhensibles pour les personnes utilisant un lecteur d’écran, garantir une bonne hiérarchisation des titres et du contenus etc.

Les lois sur l’accessibilité sont portées par l’état français, notamment Le RGAA : il est donc évident que le DSFR soit porteur et exemplaire sur ces sujets. Ce design system de l’État, utilisé à plusieurs reprises par Sofia KRARI et Noémie sur leurs missions, est un socle robuste pour garantir des interfaces accessibles et un accélérateur de conception autant pour le design que le développement.

Le DSFR, souvent perçu comme trop sobre, peut laisser penser qu’accessibilité rime difficilement avec identité de marque. Pourtant, à travers ses nombreuses missions, Jessica MATHIEU a su démontrer qu’il est possible de concilier les contraintes graphiques des clients avec les exigences d’accessibilité d’une interface.

Aujourd’hui, il devient rare de concevoir un produit digital, sans avoir une approche atomic design et utiliser un design system. Sur la majorité des missions effectuées par L’équipe, nous avions soit un design system client disponible à utiliser et à améliorer soit nous devions le créer.

 

Mais que se passe-t-il lorsqu’il faut décliner un même design system sur plusieurs sites aux identités distinctes ?

C’est le défi qu’a relevé Jessica sur l’un de ses projets, où elle a dû industrialiser ses maquettes pour les décliner en 8 sites différents, chacun ayant son propre contenu, parcours utilisateurs et univers graphique. Pour ce faire, le plus simple était bien évidemment de créer un design system de tous ces composants, et surtout de tout variabiliser.

Cette nouvelle approche de réalisation de design prend du temps à mettre en place, mais permet un gain de temps colossal pour la suite du projet. Ce choix technique n’a pas seulement été fait pour être « propre », mais pour faciliter le travail des développeurs.

En effet, tout cela a été fait en étroite collaboration avec les développeurs front, qui ont aussi pour mission « d’industrialiser » les développements de ces 8 sites. Rendre ces derniers accessibles aux normes RGAA était un engagement fort de notre part, et impactant dans nos choix graphiques.

 

« Nous avons été ravis des maquettes : esthétiques, modernes et alignées avec nos attentes. Le Design a sublimé notre projet. Les ateliers ont permis de co-construire des solutions belles et pertinentes. Une expérience créative et satisfaisante ! »
L’équipe de Grand Cognac

En phase avec les défis de l’accessibilité, un design system permet non seulement de concevoir et de maintenir des composants d’interface accessibles, mais il peut aussi intégrer des principes d’éco-conception pour aller encore plus loin.

 

L’éco-conception, un automatisme à avoir

On regroupe souvent l’accessibilité et l‘éco-conception sous la coupe du numérique responsable, enjeu majeur pour Onepoint qui en exprime sa vision via la démarche RESET, une version appropriée et améliorée des engagements RSE.
 
Il est donc évident, pour chacun(e) d’entre nous, de penser à l’impact écologique de nos conceptions chez nos clients : le poids des images, les requêtes que l’on va générer, la nécessité même d’une fonctionnalité.

Comme évoqué précédemment, acquérir l’expertise est une première étape, la partager est la seconde : Charlotte s’est investie tout au long de l’année dans la formation de nos collaborateurs et collaboratrices, en animant des ateliers de sensibilisation au numérique responsable et à l’éco-conception. La montée en compétence du maximum de personnes au sein de Onepoint est un objectif fort qui s’intensifiera sur 2026.
En avril, lors d’un évènement co-organisé par Onepoint et Flupa à Aix-en-Provence, Charlotte a partagé sa démarche design responsable appliquée dans un produit, au travers ses choix design et techniques frugaux, l’implémentation by design de l’accessibilité et l’inclusivité, sans oublier la protection des données (RGPD).

Cap sur 2026

2025 a été une année riche en apprentissages et en réalisations. Nous abordons 2026 avec la même ambition : innover sans cesse, en plaçant l’humain et la responsabilité au cœur de nos actions. Nous continuerons à explorer les possibilités que l’IA nous offre pour les intégrer aux mieux dans nos pratiques, nous continuerons à intégrer l’accessibilité et l’éco-conception dans nos projets et à sensibiliser nos collaborateur(rice)s et nos clients. En 2026, L’IA frugale deviendra une étape logique de notre engagement et nous continuerons à mettre toute notre expertise au service de projets qui marquent les esprits et facilitent le quotidien.

Et si on démarrait 2026 ensembles ?

L’équipe Design Bordeaux

Charlotte BARADAT, Jessica MATHIEU, Noémie RIVIERE, Gary MESSENS et Sofia KRARI.